LES CADEAUX DE NOEL A LA MODE

Publié le par L' équipe du blog.

Montres, lunettes, t-shirts connectés: Le «wearable computing» est fin prêt à décoller

Vous souvenez-vous de votre bon vieux camescope? A l’époque où vous l’utilisiez encore, vous étiez sans doute bien loin d’imaginer qu’il allait un jour se faire très rare, remplacé par un petit téléphone mobile. Et bien le smartphone risque de subir le même sort, estime James McQuivey, vice-président et analyste pour l’entreprise indépendante Forrester Research.

Le mobile ne va pas disparaître de la circulation, mais ses différents composants pourront être intégrés partout et il sera bientôt éclipsé par le «wearable computing», cette idée que vos vêtements ou accessoires peuvent se transformer en objets connectés. Si Forrester Research est à ce point certain que ce concept ne va pas faire un flop, c’est qu’il a étudié la question ces deux dernières années. D’abord auprès des premiers concernés: les consommateurs.

Marre de sortir le mobile de la poche

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le public est «intrigué» et demandeur de telles technologies, indique un autre responsable de Forrester Research, J.P. Gownder. Entre autres parce que «40% des Américains et 21% des Européens en ont marre de sortir leur téléphone de leur poche tout le temps», souligne-t-il en se basant sur un sondage qu’il a mené cette année.

Et malgré les craintes concernant leur vie privée, 43% des Américains et 25% des Européens pourraient se laisser tenter par les lunettes connectées de Google, Glass, si leur prix n’est pas trop élevé. La plupart des consommateurs pensent d’abord à un accessoire qu’ils pourraient porter sur le poignet, puis dans l’oreille et ensuite sur le nez.

Une priorité pour les décideurs IT

Beaucoup d’entreprises high-tech sont prêtes se lancer et à revoir leur «business model» en conséquence. Selon Forrester Research, 52% des leaders IT interrogés considèrent le «wearable computing» comme une priorité. J.P. Gownder indique qu’il y a une «urgence» aujourd’hui, depuis le temps que les analystes évoquent l’arrivée massive de ces technologies dans notre quotidien.

Dans les pays anglo-saxons, certaines ont d’ailleurs déjà été expérimentées. Certains salariés de Virgin Atlantic qui travaillent à l’aéroport d’Heathrow à Londresont testé cette année des lunettes et montres connectées pour pouvoir l’enregistrement et donner des informations en temps réel aux passagers. L’expérience a été un succès. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration a approuvé en février la «PillCam Colon», un objet de petite taille à avaler qui permet d’explorer le côlon au moyen d’un appareil-photo pilule afin de prévenir un éventuel cancer. Autre exemple, la firme OMSignal conçoit du prêt-à-porter intelligent qui permet à l’individu qui le porte de mesurer ses données personnelles mais aussi d’être en contact avec ses proches. Ce ne sont pas les projets futuristes qui manquent à la conférence LeWeb, qui s’est ouverte pour trois jours à Paris ce mardi.

Des choses simples et agréables pour cartonner

Le «wearable computing» est ainsi fin prêt à décoller, dès 2015, à condition qu’il ait une valeur ajoutée, pour James McQuivey. Mais à une autre condition également, souligne Cédric Hutchings, le patron de la société Withings qui fabrique des balances ou encore des montres connectées (qui ont le look de montres «normales»). Invité à débattre sur le sujet, il a déclaré: «Il faut faire des choses simples. Les gens ne veulent pas de choses complexes dans leur quotidien.» Il faut aussi selon lui faire du «wearable computing» réellement «wearable», c’est-à-dire un accessoire que le consommateur peut porter au quotidien sans avoir l’air d’un extraterrestre.

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Publié dans Sujets de société

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